Vue panoramique du village depuis le parvis de l'église
Si vous aimez ce beau village médieval de Lucéram, allez visiter le site de mon ami Jean-Pierre Prioris
Vue de Luceram derrière l'église (automne 2010)
Lucéram, hiver 2007
Lucéram à la sortie du village
Cliquez sur cette image pour télécharger "Un diaporama de Luceram
Je venais d'avoir 21 ans, et j'avais déjà le sentiment que mon village devait faire parti des paysages les plus splendides de notre pays. Il fallait que je "gribouille" tout ce que je ressentais au fond de moi. Le 07 novembre 1964, j'ai peint cette ruelle qui porte le nom de mon arrière, arrière Grand Mère, Caroline Gaëtti. Je la lui dédie ainsi qu'à mon arrière Grand Père Melchior Delpias, à Antonin Melchior Albert Delpias Faucher,et à Anaïs Delpias Faucher
Bien des années après,... voici la même rue Caroline Gaetti, toujours aussi belle. Ce n'est plus le pinceau qui distille ses aquarelles colorées, mais mon regard au travers de l'objectif d'un appareil numérique.
Le coeur du village médiéval de Lucéram
Si j'étais peintre
Si j'étais peintre
Si j'étais peintre
Si j'étais peintre
Le village médiéval de Lucéram, perché sur son éperon rocheux, est situé à 25 km de Nice, et à 650 m d’altitude. Il possède de nombreuses richesses patrimoniales :
4ème trésor de France pour ses pièces d’orfèvreries religieuses avec notamment Ste Marguerite " hissant du dragon " L’église Ste Maguerite baroquisée au 18ème siècle avec des retables de Ludovic Bréa et Giovanni Canavesio. Ses sept chapelles, dont deux peintes par Jean Baleison (St Grat et Bon Cœur), situées sur l'ancienne "route du sel". La tour médiévale ouverte " dite fendue à la gorge " et ses remparts. La traditionnelle messe de minuit avec sa Pastorale des Bergers et la cérémonie de l'Offerte. Les cultures en terrasse : oliviers, lavande sauvage. Le moulin à huile fonctionnant suivant la méthode génoise. La station de Peira-Cava à 1500 m d’altitude. La première station d'hiver des Alpes-Maritimes en 1909, créée par le Chevalier de Cessole.
Randonnées dans les forêts à travers les sentiers balisés. Ski, raquettes, VTT. Visites des glacières naturelles.
Le village vue des fenêtres de Yanita et Christian DELPIAS
Luceram vue de vallon
La Pieta de l'église Sainte Marguerite
Luceram vue de la route de Peira Cava
Sainte apolonia découverte en 1997
La vierge et l'enfant. Trésor de Luceram
Sainte Marguerite hissant du dragon
Luceram, la tour fendue.
Une des célèbres crêches de Luceram.
Une ruelle de Luceram
Clocher St Jean et la tour fendue
Détail de la chapelle Saint Jean
Vue du village du parvis de l'église
Vue du Village été 2005
Passage du Plan
Vue du Village
Le coeur du Village. Vue du Plan
Ruelle de Luceram
détail d'une porte du plan
Luceram, joyaux de l'arrière pays niçois
Ruelle de Luceram
Vue sur les toits
Ruelle tortueuse du village
Ruelle du village
Magnifique ruelle de Luceram et rue Gaetti
Détail de la fontaine du lavoir de l'église
Fontaine du lavoir de l'église
Fontaine du village
Ruelle fleurie du village
Les toits du village
Montée vers l'église
L'histoire:
L'histoire du village se confond avec celle du Comté de Nice. Isolé dans sa vallée du Paillon, Lucéram a subi tous les contre-coups des changements de domination et des guerres qui ont ravagé la région. Les Ligures sont les premiers à nous avoir laissé des témoignages de leur présence aux alentours du V ème siècle avant J.C.Autour de Lucéram on retrouve encore les traces de leur présence sous forme d'enceintes.
Les Celtes, venus du Nord, envahissent la Provence, refoulent les Ligures dans les montagnes et il se crée des tribus celto-ligures (350 av J.C.).
Les Romains étendent leur domination. Après les années de la "Pax Romana", la région va voir déferler les hordes de barbares: Wisigoths, Burgondes, Ostrogoths, Lombards, Saxons et enfin les Francs. Nice fera partie du royaume des Lombards sous Pépin Le Bref, puis de la Lombardie dans l'empire de Charlemagne, enfin de la Lotharingie au partage de 843. Vers 877, début de la féodalité, création du royaume de Provence. La Provence et Nice sont maintenus dans le Saint Empire Germanique.
Charles d'Anjou, devient Comte de Provence, roi de Sicile et roi titulaire de Jérusalem (1245). Il est probable que de cette époque date la construction d'une maison seigneuriale à l'emplacement de l'actuelle église vers 1272.
Lucéram continuera à suivre le sort de Nice au fil des guerres et des dominations par la Savoie et la France jusqu'en 1860, date de son rattachement définitif.
LUCERAM : 1943/1945. Lucéram et son vaste domaine forestier ont durant les sombres années de guerre été tirés de leur tranquillité par les stratèges de 2 principaux belligérants. En effet, dans l'année 1943, les allemands se sont intéressés à l'arrière-pays niçois et en particulier à la ligne des défenses naturelles que représentent : le col de Braus, le col de l'Orme, Turini et le massif de l'Authion. Les alentours de Lucéram furent aussi occupés et fortifiés par les allemands. A l'été 1944, les troupes allemandes prirent posistion sur cette ligne déjà préparée. Elles étaient composées de soldats de la Wehrmacht (gebirgsäger, MG bataillons, Panzer grenadier) et d'au moins un bataillon de la Luftwaffe (Felddivision), de résidus de Flack ainsi que de restes de la Kriegsmarine (artillerie côtière).Certaines troupes fascistes de la RSI (République Sociale Italienne) étaient présentes. L'ordre précis de toutes ces troupes était : " Tenir coûte que coûte " cette ligne pour protéger la route de replis du front italien afin d'éviter sa coupure et l'encerclement des divisions qui combattent en Italie (ils y restèrent près de 8 mois).Pour leur part, les alliés envoyèrent leurs meilleurs soldats : en premier les célèbres FSSF (First Special Service Force) constitués d'américains et de canadiens. On les appelait " les diables noirs ". Ils firent les premières patrouilles et bien souvent en français. " Mon père se souvient d'un grand gars, au visage noirci, qui, sortant d'un buisson, lui demanda où étaient les Boches ". Mais ces troupes ne servaient que d'éclaireurs à un autre régiment célèbre, le 517 th PIR (Parachute Infantry Regiment), qui combattait depuis la nuit d' août 1944 sur notre sol. Ces mêmes soldats furent officiellement les libérateurs de Lucéram. Hélas toutes ces troupes furent bloquées par les allemands et leurs champs de mines. Les hauteurs de Lucéram restèrent aux mains de l'occupant. Aux débuts de 1945, la 1er DFL (Division Française Libre), fût envoyée pour briser cette ligne de défense, ce qu'elle fit en lançant une offensive au départ de Lucéram vers le col de l'Orme. Elle ne s'arrêta qu'à la chute de la " Redoute de la pointdes trois communes " au prix de nombreux morts et disparus.
Peinture sur bois de 10 panneaux, prédelles et bandes latérales. H. 4,10 m L 3,65 m peint vers 1497/98
Peinture des panneaux.
Au centre, Marguerite en robe d’or Broché et manteau rouge vif, sort du dragon à gueule béante, très proche de celui peint par J.Durandi. La Sainte a, comme à Fréjus, une petite croix en or, son visage est ovale et son nez assez long. Elle joint les mains dans un geste de prière. Une auréole dorée et gravée, formée par deux par deux doubles cercles concentriques comprend à l’intérieur des petites fleurs en relief. A gauche, sainte Marie-Madeleine, en robe écarlate et cape verte tient un vase à parfum de la main gauche, la droite retient délicatement une longue mèche de cheveux. Sa chevelure blonde s’étale sur ses épaules ; Elle a le même nimbe que sainte Marguerite. Près d’elle, son frère et compagnon de voyage en Provence, Lazare qu’on a prétendu être le premier évêque de Marseille, est vêtu, comme le veut la tradition de l’habit sacerdotal. Il a une chape rouge a doublure jaune, ornée d’un riche orfroi. Une robe verte recouvre une aube blanche.. Il bénit de la main droite et tient une riche crosse de la gauche. Sa mitre blanche cache en partie le nimbe doré. A droite de Marguerite, saint Pierre de Vérone porte la palme du martyre, le couperet sur la tête et le poignard dans le dos symbolisant son supplice. Il est revêtu des habits blancs et noirs de l’Ordre des Dominicains. Sur le panneau voisin, saint Claude en habit épiscopal, arbore une chape verte ornée d’un riche orfroi dissimulant en partie sa robe rouge. Il porte la crosse et la mitre, signe de sa charge. Sa coiffure cache en partie le nimbe.
Le second registre, constitué par cinq panneaux rectangulaires, présente au milieu, la Vierge tenant tendrement son enfant dans ses bras. Jésus en robe bleue, tend les mains vers sa mère. Comme Labande l’a signalé, le geste est inhabituel chez Lvdovic Bréa. Le peintre aurait pu être influencé par le retable de « Saint Antoine » attribué à Jean Canavesio, réalisé vers 1480 ee trouvant dans la même église. La mère et l’enfant ont des nimbes dorés et gravés sur celui de Marie, on lit les premiers mots de la salutation angélique. « AVE GRACIA PLENA DOMINVS TECVM BENEDICTA TV in mulieribus ».A gauche on remarque Marthe, don le nom est inscrit près de la tête. Elle porte un livre à reliure noire, sa cape jaune mordoré cache en partie sa robe rouge, sa tête, recouverte par un pan de son manteau, est légèrement inclinée sur sa droite. Plus loin, Michel Archange, en armure et manteau rouge, tient d’un geste délicat le fléau de la balance lui servant à peser les âmes, tandis qu’avec sa dextre, il pourfend le diable. A droite du panneau de la Vierge, se trouve Madeleine en tunique verte et manteau vermillon,son nom est inscrit près de sa tête. Elle tient un livre, près d’elle Louis de Toulouse, porte une chape ornée d’un orfroi. Comme il n’a pas les habits qu’on lui attribue habituellement, son nom est inscrit sur le champ. Tous les personnages sont sur un fond bleu foncé. Ils ont un nimbe doré orné de motifs gravés. Tous les saints du second registre ont leur nom inscrit à la hauteur de leur épaule. Au premier registre, ont peut lire en lettres minuscules « Sctus Petrus ». martir , « Sctus. Claudius » « Scta Magdalena ». Tous les saints ont leur nom peint sur le retable.
Extraits du l’ouvrage de Marcelle BABY-PABION « LUDOVIC BREA & la peinture
Primitive niçoise » publiée aux éditions SeRRe. En tant que Lvceramois, je vous conseille ce merveilleux ouvrage qui donne à la peinture de la région niçoise sa noblesse et sa pureté.
Les célèbres crèches de Luceram (Noël 2006)
Plan de la visite des crèches éternelles de Luceram
Crèche sur l'autel de la Chapelle Saint Pierre
Crèche du musée de Luceram
Crèche du village de Luceram
Luceram début janvier 2007
Coucher de soleil sur la barre de Braus
Vue panoramique du superbe village de luceram
Le village de Luceram vue du paillon
Rétable de G.Canavesio de l'église Ste Marguerite
Le clocher de Sainte Marguerite vu du Plan
Scène Pastorale. Lucéram est devenu un modèle artistique qui attire un grand nombre de créateurs. Venez visiter l'exposition de Florence Schumpp Tillot pendant les crêches. J'ai le plaisir de vous présenter l'oeuvre de Florence consacrée à notre merveilleux village.
Histoire D'olive
Monographie de la Commanderie de Lucéram.
La commanderie de Sainte-Marguerite de Lucéram n’est pas une commanderie de type traditionnel (du style de Nice ou de Comps), dans la mesure où sa création ne remonte pas aux temps médiévaux ; de plus elle ne possède aucun membre et son économie ne repose que sur une seule activité : l’olive.
Il nous faut également préciser que Sainte-Marguerite est une possession qui dépend entièrement du territoire de Piémont-Savoie.
Histoire d’une naissance
Vers 1630-1640, la communauté de Lucéram s’est considérablement endettée vis à vis de certains particuliers.
Pour expliquer ce phénomène, il faut revenir sur la situation de beaucoup de communautés dans cette région. En effet, au XVIe siècle la plupart de celles-ci se sont libérées et sont sans « seigneur médiat ». Cependant leurs dettes sont si grandes qu’elles vont devoir s’inféoder à de nouveaux seigneurs : c’est le cas de Lucéram.Les créanciers intentent des procès et saisissent récoltes et bêtes.
En 1639, Jean-Paul de Lascaris-Castellar, Grand-Maitre de l’Ordre depuis 1636, intervient en faveur de la communauté. Il demande à son neveu de visiter les biens possédés par les habitants de Lucéram et notamment les fours et les moulins. Ce dernier, au nom de l’Ordre, en propose 18000 écus d’or d’Italie qui seraient payés aux créanciers.
L’acquéreur devra payer à la Saint-Michel suivante et s’occupera de l’entretien des fours et des moulins. L’affaire ne se règle finalement qu’en décembre 1640. Les dettes de la communauté étant effacées, la commanderie de Sainte-Marguerite de Lucéram vient d’être créée. Mais Jean-Paul de Lascaris, lors de cette naissance, précise que Lucéram sera « jouie par trois générations de sa maison », et jusqu’en 1738, date à laquelle l’arrière-petit-neveu du Grand-Maitre, Alexandre de Lascaris, meurt, Sainte-Marguerite ne connaît pas de commandeurs.
De quoi se compose-t-elle ? Lors de la première visite générale en 1650, un représentant du Comte de Lascaris déclare avoir dénombré trois moulins à huile, trois moulins à blé et quatre fours.
Droits et conflits à Sainte-Marguerite de Lucéram
Lors de l’acquisition des fours et des moulins, certaines conditions avaient été émises par l’Ordre. Les voici telles quelles :
Les habitants de Lucéram doivent payer moutures et trézains s’ils veulent moudre leurs grains.
Ils ne peuvent introduire dans le lieu ni pain, ni farine.
Pour le droit du fournage, ils ne payeront que de quarante pains un.
Ils n’ont pas le droit de construire des fours.
Ils détriteront leurs olives aux moulins, payeront le droit au seize et laisseront tous les grignons au fermier, lequel devra tenir en état les moulins et avoir trente espentins et quatre ou cinq boyaux pour le service de chaque moulin.
La communauté sera obligée de faire porter à ses dépens pour l’entretien des édifices d’huile, moulins à grains et fours, tout ce que quatre hommes ne pourront pas porter, et le commandeur tout le reste à ses dépens, et de faire porter tous les grains et olives aux moulins.
Toutes les eaux et usages d’icelles sont au service du commandeur, excepté de samedi midi à dimanche soir.
Les particuliers ne pourront se servir du grignon qu’une fois que les fermiers l’auront fait presser, pour pouvoir faire feu au chaudron.
Le commandeur pourra prendre du bois et pierres pour le service des moulins et fours dans tout le terroir de la communauté de Lucéram sans rien payer et s’il n’y en a pas dans les dites terres il lui sera permis d’en faire prendre dans les pièces des particuliers suivant l’estime qui en sera faite.
Le commandeur pourra construire d’autres fours et moulins dans la terre commune de Lucéram sans rien payer.
Le commandeur pourra faire traduire grains et huile hors du lieu sans qu’on puisse lui faire payer aucune charge.
Le commandeur pourra prendre et choisir un jour par semaine pour faire presser les olives que ses moulins gagneront et de presser toutes les nuits les grignons.
Le commandeur sera obligé de fournir service et bois nécessaires aux moulins à huile.
Des particuliers pourront faire détriter leurs olives bien et dûment et mettre d’eau froide ou chaude dans la pille ou moulin.
De faire mouiller les espentins des oliviers et les faire tourner une fois seulement.
Que l’aignasse ou gros huile qui restera dans la tine appartiendra au fermier.
Le commandeur sera obligé de tenir aux moulins une barre de la longueur de six pans pour presser les olives avec trois hommes seulement.
Ces dix-sept points fondamentaux vont amener au cours des XVIIe et XVIIIe siècles des conflits entre la communauté et l’Ordre, en particulier le fait de pouvoir triturer les olives qu’aux moulins de la commanderie, les habitants trouvant qu’ils ne suffisent pas. En effet on a vu qu’en 1650 la commanderie comptait trois moulins à huile ; dès 1688 la communauté en demande l’ouverture d’un quatrième ; non seulement la supplique n’est pas entendue par le sénat, mais en plus en 1744, il ne fonctionne plus que deux édifices à huile. C’est à cette date que les habitants entreprennent une deuxième supplique ; ils sont écoutés et en 1759, lors de la visite d’amélioration, on compte trois moulins. La même opération se produit en 1763, la communauté demandant l’ouverture d’un quatrième moulin ; la visite de 1777 en ordonne la construction qui ne s’effectue qu’en 1785, mettant un terme aux suppliques des habitants. Ces différents procès confirment donc l’importance de l’olivier, base essentielle et quasi unique de l’économie de la commanderie.
Liste des commandeurs de Sainte-Marguerite de Lucéram
Liste provisoire des noms des commandeurs de la commanderie de Lucéram : 1744 Joseph Raymond de Scipion des Eaux 1752 Joseph Raymond de Scipion des Eaux 1759 Joseph Raymond de Scipion des Eaux 1764 Jean-Baptiste de Thaon de Revel 1774 François de Blacas-Carros 1778 Jean-Joseph Barçillon de Cuébris 1785 François de la Garde Saint Angel 1790 François de la Garde Saint Angel
Source "l'ordre de Malte en Provence orientale aux XVIIe et XVIIIe siècle"
Les célèbres Chapelles de St Grat et de Notre Dame du Bon Coeur.
Au pied du Village, elle est dédiée au défenseur tout puissant contre les parasites destructeurs des récoltes. Une simple claire-voie protège son décor : au chevet saint Grat et d’autres saints autour d’une délicate Vierge à l’enfant, aux voûtains, l’image des Evangélistes occupés à la rédaction ou à la lecture de leur texte. (Giovanni Baléison )
Chapelle saint Grat de Luceram
St Denis à gauche, et St Grat à droite
Saint Grat porte la tête desséchée et nimbée de Saint Jean-Baptiste qu’il avait été rechercher à Jérusalem. Saint Grat était invoqué contre la vermine des plantes et particulièrement contre les maladies de la vigne et de l’olivier. Il protégeait contre la grêle, les tempêtes et les incendies. Evêque d’Aoste au temps de Charlemagne, il se rendit à Jérusalem pour en rapporter la tête de Saint Jean Baptiste miraculeusement découverte dans un puits. A son retour il partagea la précieuse relique avec le pape, gardant pour sa cathédrale la mâchoire inférieure de Précurseur.
A coté de lui, Saint Denis laisse voir les marques sanglante de sa décapitation. Il aurait été le premier évêque de Paris. Il était invoqué pour se libérer des possessions démoniaques.
De l’autre coté de la Vierge, saint Sébastien en élégant prince florentin, tient son épée, insigne de son grade d’officier de l’empereur, ainsi que la flèche de son martyre. A droite encore sainte Catherine porte sa couronne de princesse , la palme de son martyre l’épée qui la tua ; à ses pieds, la roue de la machine infernale
Saint Sébastien et la Vierge Marie
Détail de la voute Quadripartite de la chapelle saint Grat, à croisée d'Ogive, Ici, St Jean restauration numérique avec Adobe Photoshop Elements 8.
Douce Vierge et l'enfant Jésus Restauration numérique avec Photoshop Elements 8
Les images de Marie sont pourtant rares dans nos chapelles hors des récits de l'enfance du Christ et les dernières scènes de la Passion. Giovani Baleison lui confère, dans la modestie, la majesté discrète de la "Reine des cieux". Si différent de sa tenue rituelle, le manteau qui lui couvre la tête mais dégage sur son front ses cheveux blonds, est tout entier doublé d'hermine, et ses beaux enroulements ajoutent au raffinement de l'image; le trône richement ouvragé est surmonté d'un dais, toujours signe de gloire, revêtu ici de matière précieuse, or ou jade, aux nervures parées de perles, et dont l'irréelle dentelle de marbre, pour les habitants des pauvres maisons du temps devait évoquer la beauté de la Cité éternelle. Le temps des souffrances est passé; l'Enfant ne tient plus, serré dans sa main le chardonneret rituel, signe de la Passion, mais une colombe, biblique promesse de paix.
Chapelle de Notre Dame du Bon Coeur
Crucifixion du Christ. Mur latéral droit
Une chapelle exemplaire : Notre Dame du Bon Coeur
Sur la pente ravinée, la petite construction exemplaire, toujours ouverte à tous, offre encore, bien que dégradée, sa décoration totale. Sur la voûte et les murs, huit scènes de la vie de la jeune fille Marie et de l’enfance de Jésus, au chevet, des images de saints autour d’une statue anachronique de la Vièrge, et une figuration du Christ de Pitié. L’auvent était riche d’autres images de saints, dont celle de Saint Sébastien protecteur des travaux quotidiens, et d’une parabole de « la bonne et la mauvaise prière ». Comme en ces années 1480 où elle fut construite et couverte d'images par Giovani Baléison, aucun mur d'entrée ne fait obstacle au regard du visiteur d'aujourd'hui. Un muret l'invite à s'asseoir pour saisir d'un seul regard, dans la fraicheur de ses couleurs, le décor de son chevet plat, de son unique travée voutée en berceau brisé, de son porche abrité par l'avancée de sa toiture que souligne une poutre à peine équarrie. Au chevet, au-dessus d'une image de la Vierge entourée par celle de quatre saints, le Christ de Pitié; dans la nef, sur deux niveaux, depuis l'arête de la voûte, à gauche puis à droite, huits scènes de la vie de la jeune fille Marie et de l'enfance du Christ. Mais, précédant ces images si familières à toutes les générations chrétiennes, d'autres, plus rares, étrangères aux récits évangéliques, occupent le porche; figures de saints dont, à la place d'honneur, sur l'étroit fronton, celles de deux élégants jeunes gens aux noms bien visibles, Crépin et Crépinien, et sur les murs, deux figurations insolites dont le sens, pourtant, devait être clair pour tous: d'un coté, les outils des travaux champêtres et domestiques assemblés autour de saint Sébastien criblé de flèches; de l'autre deux dévots agenouillés au pied de la Croix. Ainsi la petite chapelle nous offre-t-elle un exemple de cette "décoration totale", où le fidèle, le voyageur, étaient entourés de bienfaisantes présences célestes, et dans la grisaille de leur vie quotidienne, étaient éclairés par le doux éclat des images.
A Léa
Le 16 juin 1999, j'allais traverser en compagnie de Josyane Cordier, le pont qui enjambe le Paillon à un kilomètre environ en aval de Lucéram. Des pompiers et le SAMU se trouvaient sur le tablier de ce pont. Ils étaient là pour recueillir le corps d’une jeune fille d’une vingtaine d’années qui avait mis fin à ses jours, en se jetant dans le Paillon. J’ai été perturbé pendant plusieurs jours à la vision de ce corps recouvert d’un drap blanc. Le 21 juin 1999, en deux heures de temps, cette douleur s’est transformée en une mélodie, sur laquelle les paroles semblaient m’être « dictées ». Je ne savais rien de cette jeune fille, et je l’ai appelée « Léa ». Plus tard j’ai appris qu'elle travaillait dans une pharmacie du village de Contes. Cette chanson lui est dédiée. Mon ami Richard Giraud m’accompagne au synthétiseur.
Tu as souvent apaisé ma soif lorsque j'étais enfant!
Marie et Jésus dans la lumière des couleurs
La maison de mes grands parents Gaëtti, à droite de cette photo ancienne offerte par Josiane Delor.
Paris le 20 Novembre 2006.
Je reçois aujourd'hui un E-mail de Simone et René Bondu qui habitent Le Clos de Contes et qui ont pris de merveilleuses photos de Luceram en Automne. Merci pour les splendides clichés que je vous présente.
Photo René Bondu
Photo René Bondu
Photo René Bondu
Photo René Bondu
Tableau d'après une photo de Mr et Mme Bondu
Photo René Bondu
Sainte Marguerite dans sa splendeur.
Le clocher de Luceram
Sainte Marguerite dans un décor d'automne
Campagne Luceramoise.
Feuillages Luceramois
L'église et la tour. Vue du sentier de randonnée du Col de l'Orme. Novembre 2010
Lumière du soir sur le village
Le coeur du village un soir de novembre 2010
Le coeur de Luceram. Eglise Saint Jean.
Panorama du village
Luceram. Vue de la face Est.
Luceram dans un cocon d'automne.
Vue du chemin de randonnée.
Lvceram
Tableau Jamy Mars 2011
Lumières d'automne
Entouré de genièvre, de thym et de lavandes
Brice Chasseur de Bécasses à l'arrêt. (Photo René Massiera)
Brice, chien de chasse de René Massiera. (Photo René Massiera)
Brice à la Chasse à la Bécasse aux alentours de Luceram. (photo René Massiera)
Brice, un chien exceptionnel. (Photo René Massiera) Remerciements à René Massiera qui m'a autorisé à insérer ces magnifiques photos de Brice, son chien de chasse.
Les internautes écrivent:
Paris le 22 Août 2006. Je reçois aujourd'hui un E-mail De Marie P Carbines. Merci Marie pour votre si gentil message que voici.
Dear Mr Delpias, Je viens juste de découvrir le site sur le village de Luceram, et je voudrais vous féliciter. Je suis en Australie mais j'ai vécu quelques années à Luceram avec ma Grand Mère, et j'en garde des souvenirs très riches, c'est un village magnifique, que j'éspère faire découvrir un jour a mes enfants. Bravo! J'ai connu, toujours dans mon enfance une certaine "Lilie Delpias", décedée en fevrier 1979, qui etait une amie d'enfance de ma grand-mere, et qui habitait aussi a luceram, serait-elle une relative?
Marie P Carbines
Paris le 21 Septembre 2006. Je reçois aujourd'hui un E-mail de Josiane Miglietti, Une amie d'enfance, de Luceram. Merci Josiane pour tes souvenirs de notre enfance.
Que d'émotions en voyant toute ces belles photos de notre village,et oui nous avons quelque chose en commun, sans doute vous en souvenez tous les trois. Moi j'ai le souvenir de couscous avec Christian, Jean Pierre, Jean Melchior et tes parents. j'ai su que tu avais un site car j'ai eu un coup au coeur quand j'ai découvert que j'allais assiter à une soirée où un certain Jean Pierre Delpias allait animer, mais cette personne m'a gentiement dit que tu avais un site alors je tente le coup. J'étais bien jeune et nous passions toutes nos vacances au premier étage de votre maison,te rappelles tu de moi je suis Josiane Miglietti, j'ai des photos de vous en camping au plan et j'ai de magnifiques photos de lucéram dont votre maison. j'aimerai bien avoir des nouvelles de vous tous, au plaisir d'une réponse
Josiane Miglietti.
Grace à cet E-Mail, je vous présente le site de Jean-Pierre Delpias, Un parent de la région Niçoise.
Paris le 03 Mai 2007. Je reçois aujourd'hui un E-mail d'Isabelle Athanor Barralis. Un grand merci à vous Isabelle.
Bonjour, Juste un petit mail pour vous feliciter pour le site dedié à Luceram. Luceramoise par le coeur, Barralis par le nom, mais parisienne... Et bien trop loin du village de ma famille. Les photos sont superbes, encore bravo ! Cordialement, Isabelle Barralis
Nouméa le 18 septembre 2007. Je reçois aujourd'hui un E-mail de Florence Schumpp Tillot. Bravo Florence et nous souhaitons tous admirer d'autres oeuvres sur ce si beau village.
A la recherche de doc sur Lucéram , j ai été orientée vers votre site , que je trouve superbe et quelle ne fut pas ma surprise d y trouver .....une aquarelle de moi ! voila , vous connaissez maintenant le nom du peintre , florence Schumpp Tillot .Je travaille à un livre sur Lucéram , une visite en Aquarelles , qui sortira le 1° decembre ; je peux vous tenir au courant si vous le désirez ( + expo durant le circuit des Creches) Bravo pour votre site
Florence Schumpp Tillot
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Aux pieds de l'église Ste Marguerite
Eglise Sainte Marguerite
Une carte postale pour les Luceramois
Peillon, Un de nos merveilleux villages voisins. Une splendeur.