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Mon Village de Lucéram

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Vue panoramique du village depuis le parvis de l'église

Vue panoramique du village depuis le parvis de l'église

 

Si vous aimez ce beau village médieval de Lucéram, allez visiter le site de mon ami Jean-Pierre Prioris


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Vue de Luceram derrière l'église

Vue de Luceram derrière l'église (automne 2010)

 

Luceram en hiver.

Lucéram, hiver 2007

 


Luceram à la sortie du village.

Lucéram à la sortie du village

 

Aquarelle peinte le 07 novembre 1964

Cliquez sur cette image pour télécharger
"Un diaporama de Luceram

                 
                    Je venais d'avoir 21 ans, et j'avais déjà le sentiment que mon village devait faire parti des paysages les plus splendides de notre pays. Il fallait que je "gribouille" tout ce que je ressentais au fond de moi. Le
07 novembre 1964, j'ai peint cette ruelle qui porte le nom de mon arrière, arrière Grand Mère, Caroline Gaëtti. Je la lui dédie ainsi qu'à mon arrière Grand Père Melchior Delpias, à Antonin Melchior Albert Delpias Faucher,et à Anaïs Delpias Faucher

 

Rue Caroline Gaetti,( mon arrière Grand Mère )

                      

               Bien des années après,... voici la même rue Caroline Gaetti, toujours aussi belle. Ce n'est plus le pinceau qui distille ses aquarelles colorées, mais mon regard au travers de l'objectif d'un appareil numérique.

 



Le coeur du village médiéval de Luceram

Le coeur du village médiéval de Lucéram

 

 

Si j'étais peintre

Si j'étais peintre

 

 

Si j'étais peintre

Si j'étais peintre

 

 

Si j'étais peintre

Si j'étais peintre

 

 

Si j'étais peintre

Si j'étais peintre

          

                  Le village médiéval de Lucéram, perché sur son éperon rocheux, est situé à 25 km de Nice, et à 650 m d’altitude. Il possède de nombreuses richesses patrimoniales :

          4ème trésor de France pour ses pièces d’orfèvreries religieuses avec notamment Ste Marguerite " hissant du dragon " 
          L’église Ste Maguerite baroquisée au 18ème siècle avec des retables de Ludovic Bréa et Giovanni Canavesio. 
          Ses sept chapelles, dont deux peintes par Jean Baleison (St Grat et Bon Cœur), situées sur l'ancienne "route du sel".
          La tour médiévale ouverte " dite fendue à la gorge " 
et ses remparts. 
          La traditionnelle messe de minuit avec sa Pastorale des Bergers et la cérémonie de l'Offerte.
          Les cultures en terrasse : oliviers, lavande sauvage. Le moulin à huile fonctionnant suivant la méthode génoise. La station de Peira-Cava à 1500 m d’altitude. La première station d'hiver des Alpes-Maritimes en 1909, créée par le Chevalier de Cessole.

Randonnées dans les forêts à travers les sentiers balisés. Ski,
 raquettes, VTT. Visites des glacières naturelles.

 

Le coeur de mon village 

 

Vue générale de Luceram

 

 

 

 Vue de chez Yanita et Christian

Le village vue des fenêtres de Yanita et Christian DELPIAS

 

Luceram. Vue du Vallon

 


Luceram en hiver

Luceram vue de vallon

La Pieta de l'église Sainte Marguerite

Luceram vue de la route de Peira Cava

 

Sainte Apollonia patronne des dentistes

Vierge et l'enfant. Musée de l'église

Sainte Marguerite issant du dragon

Sainte apolonia découverte en 1997

La vierge et l'enfant. Trésor de Luceram

Sainte Marguerite hissant
du dragon

 

 La tour fendue de Luceram

Crêche de Luceram

Ruelle de Luceram

 Luceram, la tour fendue.

Une des célèbres crêches de Luceram.

Une ruelle de Luceram

Clocher St Jean et la tour fendue

 

Détail de la Chapelle St Jean

Vue du village du parvis de l'église

Clocher St Jean et la tour fendue

Détail de la chapelle Saint Jean

Vue du village du parvis de l'église

 

 Vue du Village été 2005

Passage du Plan

Vue du Village

Vue du Village été 2005

Passage du Plan

Vue du Village

 

 Le coeur du Village. Vue du Plan

Ruelle de Luceram

détail d'une porte du plan

Le coeur du Village. Vue du Plan

Ruelle de Luceram

détail d'une porte du plan

 

Luceram, joyaux de l'arrière pays niçois 

 


Ruelle de Luceram

Vue sur les toits

Luceram, joyaux de l'arrière pays niçois

Ruelle de Luceram

Vue sur les toits

 

Ruelle tortueuse du village

 


Ruelle du village

Magnifique ruelle de Luceram et rue Gaetti

Ruelle tortueuse du village

Ruelle du village

Magnifique ruelle de Luceram et rue Gaetti

 

Détail de la fontaine du lavoir de l'église

Fontaine du lavoir de l'église

Fontaine du village

Détail de la fontaine du lavoir de l'église

Fontaine du lavoir de l'église

Fontaine du village

 

Ruelle fleurie du village 

Les toits du village

Montée vers l'église

Ruelle fleurie du village

Les toits du village

Montée vers l'église

 

 

L'histoire:

             L'histoire du village se confond avec celle du Comté de Nice. Isolé dans sa vallée du Paillon,
Lucéram a subi tous les contre-coups des changements de domination et des guerres qui ont ravagé la région.
Les Ligures sont les premiers à nous avoir laissé des témoignages de leur présence aux alentours du V ème siècle avant J.C.Autour de Lucéram on retrouve encore les traces de leur présence sous forme d'enceintes.

Les Celtes, venus du Nord, envahissent la Provence, refoulent les Ligures dans les montagnes et il se crée des tribus celto-ligures (350 av J.C.).

Les Romains étendent leur domination. Après les années de la "Pax Romana", la région va voir déferler les hordes de barbares: Wisigoths, Burgondes, Ostrogoths, Lombards, Saxons et enfin les Francs. Nice fera partie du royaume des Lombards sous Pépin Le Bref, puis de la Lombardie dans l'empire de Charlemagne, enfin de la Lotharingie au partage de 843. Vers 877, début de la féodalité, création du royaume de Provence. La Provence et Nice sont maintenus dans le Saint Empire Germanique.

Charles d'Anjou, devient Comte de Provence, roi de Sicile et roi titulaire de Jérusalem (1245). Il est probable que de cette époque date la construction d'une maison seigneuriale à l'emplacement de l'actuelle église vers 1272.

Lucéram continuera à suivre le sort de Nice au fil des guerres et des dominations par la Savoie et la France jusqu'en 1860, 
date de son rattachement définitif.

LUCERAM : 1943/1945. Lucéram et son vaste domaine forestier ont durant les sombres années de guerre été tirés de leur tranquillité par les stratèges de 2 principaux belligérants. En effet, dans l'année 1943, les allemands se sont intéressés à l'arrière-pays niçois et en particulier à la ligne des défenses naturelles que représentent : le col de Braus, le col de l'Orme, Turini et le massif de l'Authion. Les alentours de Lucéram furent aussi occupés et fortifiés par les allemands. A l'été 1944, les troupes allemandes prirent posistion sur cette ligne déjà préparée. Elles étaient composées de soldats de la Wehrmacht (gebirgsäger, MG bataillons, Panzer grenadier) et d'au moins un bataillon de la Luftwaffe (Felddivision), de résidus de Flack ainsi que de restes de la Kriegsmarine (artillerie côtière).Certaines troupes fascistes de la RSI (République Sociale Italienne) étaient présentes. L'ordre précis de toutes ces troupes était : " Tenir coûte que coûte " cette ligne pour protéger la route de replis du front italien afin d'éviter sa coupure et l'encerclement des divisions qui combattent en Italie (ils y restèrent près de 8 mois).Pour leur part, les alliés envoyèrent leurs meilleurs soldats : en premier les célèbres FSSF (First Special Service Force) constitués d'américains et de canadiens. On les appelait " les diables noirs ". Ils firent les premières patrouilles et bien souvent en français. " Mon père se souvient d'un grand gars, au visage noirci, qui, sortant d'un buisson, lui demanda où étaient les Boches ". Mais ces troupes ne servaient que d'éclaireurs à un autre régiment célèbre, le 517 th PIR (Parachute Infantry Regiment), qui combattait depuis la nuit d' août 1944 sur notre sol. Ces mêmes soldats furent officiellement les libérateurs de Lucéram. Hélas toutes ces troupes furent bloquées par les allemands et leurs champs de mines. Les hauteurs de Lucéram restèrent aux mains de l'occupant. Aux débuts de 1945, la 1er DFL (Division Française Libre), fût envoyée pour briser cette ligne de défense, ce qu'elle fit en lançant une offensive au départ de Lucéram vers le col de l'Orme. Elle ne s'arrêta qu'à la chute de la " Redoute de la pointdes trois communes " au prix de nombreux morts et disparus.

 

Rue Caroline Gaetti
Rue Caroline Gaetti

Les clochers de Luceram
Les clochers de Luceram 

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créé par Yves Pézier
un amoureux de l'arrière 
pays Niçois


 

Montée vers la tour fendue

Un des lavoirs du village du haut

Porte décorée vers la tour fendue

Montée vers la tour fendue

Un des lavoirs du village du haut

Porte décorée vers la tour fendue

 

 un nom qui fait battre mon coeur

Lavoir de la tour

Recherche de l'esthétique

un nom qui fait battre mon coeur

Lavoir de la tour

Recherche de l'esthétique

 

Iris de Janvier derrière Sainte Marguerite

Crèche du Musée de Luceram

Iris de Janvier derrière Sainte Marguerite

Crèches du musée de Luceram

 

 

Rétable de Ludovic Bréa de l'église Ste Marguerite

Rétable de Ludovic Bréa de l'église Ste Marguerite

  

                                            Sainte Marguerite d’Antioche

Peinture sur bois de 10 panneaux, prédelles et bandes latérales.
H. 4,10 m L 3,65 m peint vers 1497/98

 Peinture des panneaux.

 Au centre, Marguerite en robe d’or Broché et manteau rouge vif, sort du dragon à gueule béante, très proche de celui peint par J.Durandi. La Sainte a, comme à Fréjus, une petite croix en or, son visage est ovale et son nez assez long. Elle joint les mains dans un geste de prière. Une auréole dorée et gravée, formée par deux par deux doubles cercles concentriques comprend à l’intérieur des petites fleurs en relief.
A gauche, sainte Marie-Madeleine, en robe écarlate et cape verte tient un vase à parfum de la main gauche, la droite retient délicatement une longue mèche de cheveux. Sa chevelure blonde s’étale sur ses épaules ; Elle a le même nimbe que sainte Marguerite. Près d’elle, son frère et compagnon de voyage en Provence, Lazare qu’on a prétendu être le premier évêque de Marseille, est vêtu, comme le veut la tradition de l’habit sacerdotal. Il a une chape rouge a doublure jaune, ornée d’un riche orfroi. Une robe verte recouvre une aube blanche.. Il bénit de la main droite et tient une riche crosse de la gauche. Sa mitre blanche cache en partie le nimbe doré. A droite de Marguerite, saint Pierre de Vérone porte la palme du martyre, le couperet sur la tête  et le poignard dans le dos symbolisant son supplice. Il est revêtu des habits blancs et noirs de l’Ordre des Dominicains. Sur le panneau voisin, saint Claude en habit épiscopal, arbore une chape verte ornée d’un riche orfroi dissimulant en partie sa robe rouge. Il porte la crosse et la mitre, signe de sa charge. Sa coiffure cache en partie le nimbe.

 

Le second registre, constitué par cinq panneaux rectangulaires, présente au milieu, la Vierge tenant tendrement son enfant dans ses bras. Jésus en robe bleue, tend les mains vers sa mère. Comme Labande l’a signalé, le geste est inhabituel chez Lvdovic Bréa. Le peintre aurait pu être influencé par le retable de « Saint Antoine » attribué à Jean Canavesio, réalisé vers 1480 ee trouvant dans la même église. La mère et l’enfant ont des nimbes dorés et gravés sur celui de Marie, on lit les premiers mots de la salutation angélique. « AVE GRACIA PLENA DOMINVS TECVM BENEDICTA TV in mulieribus ».A gauche on remarque Marthe, don le nom est inscrit près de la tête. Elle porte un livre à reliure noire, sa cape jaune mordoré cache en partie sa robe rouge, sa tête, recouverte  par un pan de son manteau, est légèrement inclinée sur sa droite. Plus loin, Michel Archange, en armure et manteau rouge, tient d’un geste délicat le fléau de la balance lui servant à peser les âmes, tandis qu’avec sa dextre, il pourfend le diable. A droite du panneau de la Vierge, se trouve Madeleine en tunique verte et manteau vermillon,son nom est inscrit près de sa tête. Elle tient un livre, près d’elle Louis de Toulouse, porte une chape ornée d’un orfroi. Comme il n’a pas les habits qu’on lui attribue habituellement, son nom est inscrit sur le champ. Tous les personnages sont sur un fond bleu foncé. Ils ont un nimbe doré orné de motifs gravés. Tous les saints du second registre ont leur nom inscrit à la hauteur de leur épaule. Au premier registre, ont peut lire en lettres minuscules « Sctus Petrus ». martir , « Sctus. Claudius » « Scta Magdalena ». Tous les saints ont leur nom peint sur le retable.

 

Extraits du l’ouvrage  de Marcelle BABY-PABION  « LUDOVIC BREA & la peinture

Primitive niçoise » publiée aux éditions SeRRe.
En tant que Lvceramois, je vous conseille ce merveilleux ouvrage qui donne à la peinture de la région niçoise sa noblesse et sa pureté.

 

 

Les célèbres crèches de Luceram (Noël 2006)

 

 

 

Plan des crèches 9ème édition

Plan de la visite des crèches éternelles de Luceram

 

 Crèche sur l'autel de la Chapelle Saint Pierre

Crèche du musée de Luceram

Crèche du village de Luceram

Crèche sur l'autel de la Chapelle Saint Pierre

Crèche du musée de Luceram

Crèche du village de Luceram

 

Luceram début janvier 2007

Coucher de soleil sur la barre de Braus

Vue panoramique du superbe village de luceram

Luceram début janvier 2007

Coucher de soleil sur la barre de Braus

Vue panoramique du superbe village de luceram

 Le village de Luceram vue du paillon 

  

Rétable de G.Canavesio de l'église Ste Marguerite

Le clocher de Sainte Marguerite vu du Plan

Le village de Luceram vue du paillon

Rétable de G.Canavesio de l'église Ste Marguerite

Le clocher de Sainte Marguerite vu du Plan

 

Scène pastorale provençale 

Scène Pastorale.
Lucéram est devenu un modèle artistique qui attire un grand nombre de créateurs.
Venez visiter l'exposition de Florence Schumpp Tillot pendant les crêches.
J'ai le plaisir de vous présenter  l'oeuvre de Florence
consacrée à notre merveilleux village.

 

 L'ouvrage de Florence Schumpp Tillot

 


exposition pendant les crèches

 

 

Histoire D'olive

Croix de l'ordre de Malte 

Monographie de la Commanderie de Lucéram.

 La commanderie de Sainte-Marguerite de Lucéram n’est pas une commanderie de type traditionnel (du style de Nice ou de Comps), dans la mesure où sa création ne remonte pas aux temps médiévaux ; de plus elle ne possède aucun membre et son économie ne repose que sur une seule activité : l’olive.

Il nous faut également préciser que Sainte-Marguerite est une possession qui dépend entièrement du territoire de Piémont-Savoie.

 Histoire d’une naissance

 Vers 1630-1640, la communauté de Lucéram s’est considérablement endettée vis à vis de certains particuliers.

Pour expliquer ce phénomène, il faut revenir sur la situation de beaucoup de communautés dans cette région. En effet, au XVIe siècle la plupart de celles-ci se sont libérées et sont sans « seigneur médiat ». Cependant leurs dettes sont si grandes qu’elles vont devoir s’inféoder à de nouveaux seigneurs : c’est le cas de Lucéram.Les créanciers intentent des procès et saisissent récoltes et bêtes.

En 1639, Jean-Paul de Lascaris-Castellar, Grand-Maitre de l’Ordre depuis 1636, intervient en faveur de la communauté. Il demande à son neveu de visiter les biens possédés par les habitants de Lucéram et notamment les fours et les moulins. Ce dernier, au nom de l’Ordre, en propose 18000 écus d’or d’Italie qui seraient payés aux créanciers.

L’acquéreur devra payer à la Saint-Michel suivante et s’occupera de l’entretien des fours et des moulins. L’affaire ne se règle finalement qu’en décembre 1640. Les dettes de la communauté étant effacées, la commanderie de Sainte-Marguerite de Lucéram vient d’être créée. Mais Jean-Paul de Lascaris, lors de cette naissance, précise que Lucéram sera « jouie par trois générations de sa maison », et jusqu’en 1738, date à laquelle l’arrière-petit-neveu du Grand-Maitre, Alexandre de Lascaris, meurt, Sainte-Marguerite ne connaît pas de commandeurs.

De quoi se compose-t-elle ? Lors de la première visite générale en 1650, un représentant du Comte de Lascaris déclare avoir dénombré trois moulins à huile, trois moulins à blé et quatre fours.

 Droits et conflits à Sainte-Marguerite de Lucéram

 Lors de l’acquisition des fours et des moulins, certaines conditions avaient été émises par l’Ordre. Les voici telles quelles :

  1. Les habitants de Lucéram doivent payer moutures et trézains s’ils veulent moudre leurs grains.
  2. Ils ne peuvent introduire dans le lieu ni pain, ni farine.
  3. Pour le droit du fournage, ils ne payeront que de quarante pains un.
  4. Ils n’ont pas le droit de construire des fours.
  5. Ils détriteront leurs olives aux moulins, payeront le droit au seize et laisseront tous les grignons au fermier, lequel devra tenir en état les moulins et avoir trente espentins et quatre ou cinq boyaux pour le service de chaque moulin.
  6. La communauté sera obligée de faire porter à ses dépens pour l’entretien des édifices d’huile, moulins à grains et fours, tout ce que quatre hommes ne pourront pas porter, et le commandeur tout le reste à ses dépens, et de faire porter tous les grains et olives aux moulins.
  7. Toutes les eaux et usages d’icelles sont au service du commandeur, excepté de samedi midi à dimanche soir.
  8. Les particuliers ne pourront se servir du grignon qu’une fois que les fermiers l’auront fait presser, pour pouvoir faire feu au chaudron.
  9. Le commandeur pourra prendre du bois et pierres pour le service des moulins et fours dans tout le terroir de la communauté de Lucéram sans rien payer et s’il n’y en a pas dans les dites terres il lui sera permis d’en faire prendre dans les pièces des particuliers suivant l’estime qui en sera faite.
  10. Le commandeur pourra construire d’autres fours et moulins dans la terre commune de Lucéram sans rien payer.
  11. Le commandeur pourra faire traduire grains et huile hors du lieu sans qu’on puisse lui faire payer aucune charge.
  12. Le commandeur pourra prendre et choisir un jour par semaine pour faire presser les olives que ses moulins gagneront et de presser toutes les nuits les grignons.
  13. Le commandeur sera obligé de fournir service et bois nécessaires aux moulins à huile.
  14. Des particuliers pourront faire détriter leurs olives bien et dûment et mettre d’eau froide ou chaude dans la pille ou moulin.
  15. De faire mouiller les espentins des oliviers et les faire tourner une fois seulement.
  16. Que l’aignasse ou gros huile qui restera dans la tine appartiendra au fermier.
  17. Le commandeur sera obligé de tenir aux moulins une barre de la longueur de six pans pour presser les olives avec trois hommes seulement.

 Ces dix-sept points fondamentaux vont amener au cours des XVIIe et XVIIIe siècles des conflits entre la communauté et l’Ordre, en particulier le fait de pouvoir triturer les olives qu’aux moulins de la commanderie, les habitants trouvant qu’ils ne suffisent pas. En effet on a vu qu’en 1650 la commanderie comptait trois moulins à huile ; dès 1688 la communauté en demande l’ouverture d’un quatrième ; non seulement la supplique n’est pas entendue par le sénat, mais en plus en 1744, il ne fonctionne plus que deux édifices à huile. C’est à cette date que les habitants entreprennent une deuxième supplique ; ils sont écoutés et en 1759, lors de la visite d’amélioration, on compte trois moulins. La même opération se produit en 1763, la communauté demandant l’ouverture d’un quatrième moulin ; la visite de 1777 en ordonne la construction qui ne s’effectue qu’en 1785, mettant un terme aux suppliques des habitants.
Ces différents procès confirment donc l’importance de l’olivier, base essentielle et quasi unique de l’économie de la commanderie.

 Liste des commandeurs de Sainte-Marguerite de Lucéram

 Liste provisoire des noms des commandeurs de la commanderie de Lucéram :
1744 Joseph Raymond de Scipion des Eaux
1752 Joseph Raymond de Scipion des Eaux
1759 Joseph Raymond de Scipion des Eaux
1764 Jean-Baptiste de Thaon de Revel
1774 François de Blacas-Carros
1778 Jean-Joseph Barçillon de Cuébris
1785 François de la Garde Saint Angel
1790 François de la Garde Saint Angel

Source "l'ordre de Malte en Provence orientale aux XVIIe et XVIIIe siècle"

 

 

Les célèbres Chapelles de St Grat et de Notre Dame du Bon Coeur.

 

 


     Au pied du Village, elle est dédiée au défenseur tout puissant contre les parasites destructeurs des récoltes. Une simple claire-voie protège son décor : au chevet saint Grat et d’autres saints autour d’une délicate Vierge à l’enfant, aux voûtains, l’image des Evangélistes occupés à la rédaction ou à la lecture de leur texte.  (Giovanni Baléison )

Chapelle saint Grat de Luceram
Chapelle saint Grat de Luceram

 

 

 
 
St Denis à gauche, et St Grat à droite
St Denis à gauche, et St Grat à droite

 

 

 Saint Grat porte la tête desséchée et nimbée de Saint Jean-Baptiste qu’il avait été rechercher  à Jérusalem. Saint Grat était invoqué contre la vermine des plantes et particulièrement contre les maladies de la vigne et de l’olivier. Il protégeait contre la grêle, les tempêtes et les incendies. Evêque d’Aoste au temps de Charlemagne, il se rendit à Jérusalem pour  en rapporter  la tête de Saint Jean Baptiste miraculeusement découverte dans un puits. A son retour il partagea la précieuse relique avec le pape, gardant pour sa cathédrale la mâchoire inférieure de Précurseur.

A coté de lui, Saint Denis laisse voir les marques sanglante de sa décapitation. Il aurait été le premier évêque de Paris. Il était invoqué pour se libérer des possessions démoniaques.

 

              

 


     De l’autre coté de la Vierge, saint Sébastien en élégant prince florentin, tient son épée, insigne de son grade d’officier de l’empereur, ainsi que la flèche de son martyre. A droite encore sainte Catherine porte sa couronne de princesse , la palme de son martyre l’épée qui la tua ; à ses pieds, la roue de la machine infernale

                                  
Saint Sébastien et la Vierge Marie
Saint Sébastien et la Vierge Marie
                                      

 


 

Détail de la voute Quadripartite à croisée d'Ogive

Détail de la voute Quadripartite de la chapelle saint Grat, à croisée d'Ogive, Ici, St Jean
restauration numérique avec Adobe Photoshop Elements 8.

         

 Douce Vierge, Princesse
 Douce Vierge et l'enfant Jésus
Restauration numérique
avec Photoshop Elements 8

 


 
     Les images de Marie sont pourtant rares dans nos chapelles hors des récits de l'enfance du Christ et les dernières scènes de la Passion. Giovani Baleison lui confère, dans la modestie, la majesté discrète de la "Reine des cieux". Si différent de sa tenue rituelle, le manteau qui lui couvre la tête mais dégage sur son front ses cheveux blonds, est tout entier doublé d'hermine, et ses beaux enroulements ajoutent au raffinement de l'image; le trône richement ouvragé est surmonté d'un dais, toujours signe de gloire, revêtu ici de matière précieuse, or ou jade, aux nervures parées de perles, et dont l'irréelle dentelle de marbre, pour les habitants des pauvres maisons du temps devait évoquer la beauté de la Cité éternelle.
             Le temps des souffrances est passé; l'Enfant ne tient plus, serré dans sa main le chardonneret rituel, signe de la Passion, mais une colombe, biblique promesse de paix. 

 

 

 

Chapelle de Notre Dame du Bon Coeur

Crucifixion du Christ. Mur latéral droit

Une chapelle exemplaire : Notre Dame du Bon Coeur

Chapelle de Notre Dame du Bon Coeur

Crucifixion du Christ. Mur latéral droit

Une chapelle exemplaire : Notre Dame du Bon Coeur

          

         Sur la pente ravinée, la petite construction exemplaire, toujours ouverte à tous, offre encore, bien que dégradée, sa décoration totale. Sur la voûte et les murs, huit scènes de la vie de la jeune fille Marie et de l’enfance de Jésus, au chevet, des images de saints autour d’une statue anachronique de la Vièrge, et une figuration du Christ de Pitié. L’auvent était riche d’autres images de saints, dont celle de Saint Sébastien protecteur des travaux quotidiens, et d’une parabole de « la bonne et la mauvaise  prière ». Comme en ces années 1480 où elle fut construite et couverte d'images par Giovani Baléison, aucun mur d'entrée ne fait obstacle au regard du visiteur d'aujourd'hui. Un muret l'invite à s'asseoir pour saisir d'un seul regard, dans la fraicheur de ses couleurs, le décor de son chevet plat, de son unique travée voutée en berceau brisé, de son porche abrité par l'avancée de sa toiture que souligne une poutre à peine équarrie.
          Au chevet, au-dessus d'une image de la Vierge entourée par celle de quatre saints, le Christ de Pitié; dans la nef, sur deux niveaux, depuis l'arête de la voûte, à gauche puis à droite, huits scènes de la vie de la jeune fille Marie et de l'enfance du Christ.
          Mais, précédant ces images si familières à toutes les générations chrétiennes, d'autres, plus rares, étrangères aux récits évangéliques, occupent le porche; figures de saints dont, à la place d'honneur, sur l'étroit fronton, celles de deux élégants jeunes gens aux noms bien visibles, Crépin et Crépinien, et sur les murs, deux figurations insolites dont le sens, pourtant, devait être clair pour tous: d'un coté, les outils des travaux champêtres et domestiques assemblés autour de saint Sébastien criblé de flèches; de l'autre deux dévots agenouillés au pied de la Croix.
          Ainsi la petite chapelle nous offre-t-elle un exemple de cette "décoration totale", où le fidèle, le voyageur, étaient entourés de bienfaisantes présences célestes, et dans la grisaille de leur vie quotidienne, étaient éclairés par le doux éclat des images.

 

 

 A Léa

Le 16 juin 1999, j'allais traverser en compagnie de Josyane Cordier, le pont qui enjambe le Paillon à un kilomètre environ en aval de Lucéram. Des pompiers et le SAMU se trouvaient sur le tablier de ce pont. Ils étaient là pour recueillir le corps d’une jeune fille d’une vingtaine d’années qui avait mis fin à ses jours, en se jetant dans le Paillon.
      J’ai été perturbé pendant plusieurs jours à la vision de ce corps recouvert d’un drap blanc.
Le 21 juin 1999, en deux heures de temps, cette douleur s’est transformée en une mélodie, sur laquelle les paroles semblaient m’être « dictées ». 
      Je ne savais rien de cette jeune fille, et je l’ai appelée « Léa ». Plus tard j’ai appris qu'elle travaillait dans une pharmacie du village de Contes. Cette chanson lui est dédiée.
 Mon ami Richard Giraud m’accompagne au synthétiseur.

 

Fontaine de Sainte Marguerite

Tu as souvent apaisé ma soif lorsque j'étais enfant!

 

Marie et Jésus (Chapelle St Grat)

Marie et Jésus dans la lumière des couleurs

 

Luceram d'antan

 La maison de mes grands parents Gaëtti, à droite de cette photo ancienne offerte par Josiane Delor.


Paris le 20 Novembre 2006.

Je reçois aujourd'hui un E-mail de Simone et René Bondu qui habitent Le Clos de Contes
et qui ont pris de merveilleuses photos de Luceram en Automne. Merci pour les splendides clichés que je vous présente. 

 

 

Le clocher de mon village

La tour fendue

La tour fendue

Photo René Bondu

Photo René Bondu

Photo René Bondu

Luceram vue des collines

 

Tableau d'après une photo de Mr Bondu

Luceram dans sa splendeur

Photo René Bondu

Tableau d'après une photo de Mr et Mme Bondu

Photo René Bondu

 

Sainte Marguerite dans sa splendeur.

Le clocher de Luceram

Sainte Marguerite dans un décor d'automne

Sainte Marguerite dans sa splendeur.

Le clocher de Luceram

Sainte Marguerite dans un décor d'automne

 

Campagne Luceramoise.

Feuillages Luceramois

Campagne Luceramoise.

Feuillages Luceramois

 

 

L'église et la tour. Vue du sentier de randonnée du Col de l'Orme 

L'église et la tour. Vue du sentier de randonnée du Col de l'Orme. Novembre 2010

 

 

Lumière du soir sur le village

Lumière du soir sur le village

 

 

Le coeur du village un soir de novembre 2010 

Le coeur du village un soir de novembre 2010

 

 

 Le coeur de Luceram. Eglise Saint Jean.

Le coeur de Luceram. Eglise Saint Jean.

 

 

 Panorama du village

Panorama du village

 

 

Luceram. Vue de la face Est.

Luceram. Vue de la face Est.

 

 

Luceram dans un cocon d'automne.

Luceram dans un cocon d'automne.

 

 


Vue du chemin de randonnée.

Vue du chemin de randonnée.

 

 

Lvceram

Lvceram

 

Tableau Jamy Mars 2011 

Tableau Jamy Mars 2011

 

 

Lumières d'automne

Lumières d'automne

 

 

Entouré de genièvre, de thym et de lavandes 

Entouré de genièvre, de thym et de lavandes

 

 

 

 

Brice le chasseur de Bécassesà l'arrêt

 Brice Chasseur de Bécasses à l'arrêt. (Photo René Massiera)

 

 

 Brice, chien de chasse de René Massiera.

Brice, chien de chasse de René Massiera. (Photo René Massiera)

 

 

Brice à la Chasse à la Bécasse aux alentours de Luceram.

Brice à la Chasse à la Bécasse aux alentours de Luceram. (photo René Massiera)

 

 

 Brice, un chien exeptionnel. (Photo René Massiera)

Brice, un chien exceptionnel. (Photo René Massiera)
Remerciements à René Massiera qui m'a autorisé à insérer ces magnifiques photos de Brice, son chien de chasse.

 

 

 

 Les internautes écrivent:

Paris le 22 Août 2006.
Je
reçois aujourd'hui un E-mail De Marie P Carbines. Merci Marie pour votre si gentil message que voici.
 

Dear Mr Delpias,
Je viens juste de découvrir le site sur le village de Luceram, et je voudrais vous féliciter. Je suis en Australie mais j'ai vécu quelques  années à Luceram avec ma Grand Mère, et j'en garde des souvenirs très riches, c'est un village magnifique, que j'éspère faire découvrir un jour a mes enfants. Bravo! J'ai connu, toujours dans mon enfance une certaine "Lilie Delpias", décedée en fevrier 1979, qui etait une amie d'enfance de ma grand-mere,  et qui habitait aussi a luceram, serait-elle une relative?

Marie P Carbines


Paris le 21 Septembre 2006
.
Je reçois aujourd'hui un E-mail de Josiane Miglietti, Une amie d'enfance, de Luceram. Merci Josiane pour tes souvenirs de notre enfance.

Que d'émotions en voyant toute ces belles photos de notre village,et oui nous avons quelque chose en commun, sans doute vous en souvenez tous les trois. Moi j'ai le souvenir de couscous avec Christian, Jean Pierre, Jean Melchior et tes parents.
j'ai su que tu avais un site car j'ai eu un coup au coeur quand j'ai découvert que j'allais assiter à une soirée où un certain Jean Pierre Delpias allait animer, mais cette personne m'a gentiement dit que tu avais un site alors je tente le coup. 
J'
étais bien jeune et nous passions toutes nos vacances au premier étage de votre maison,te rappelles tu de moi je suis Josiane Miglietti, j'ai des photos de vous en camping au plan et j'ai de magnifiques photos de lucéram dont votre maison.
j'aimerai bien avoir des nouvelles de vous tous, au plaisir d'une réponse

Josiane Miglietti.

Grace à cet E-Mail, je vous présente le site de Jean-Pierre Delpias,
Un parent de la région Niçoise.


Paris le 03 Mai 2007.
 Je reçois aujourd'hui un E-mail d'Isabelle Athanor Barralis. Un grand merci à vous Isabelle.

Bonjour,
Juste un petit mail pour vous feliciter pour le site dedié à Luceram. Luceramoise par le coeur, Barralis par le nom, mais parisienne... Et bien trop loin du village de ma famille. Les photos sont superbes, encore bravo !
Cordialement, 
Isabelle Barralis


Nouméa le 18 septembre 2007.
Je reçois aujourd'hui un E-mail de Florence Schumpp Tillot. Bravo Florence et nous souhaitons tous admirer d'autres oeuvres sur ce si beau village.

 A la recherche de doc sur Lucéram , j ai été orientée vers votre site , que je trouve superbe  et quelle ne fut pas ma surprise d y trouver .....une aquarelle de moi ! voila , vous connaissez maintenant le nom du peintre  , florence Schumpp Tillot .Je travaille à un livre sur Lucéram , une visite en Aquarelles , qui sortira le 1° decembre ; je peux vous tenir au courant si vous le désirez ( + expo durant le circuit des Creches)
Bravo pour votre site

Florence Schumpp Tillot

 

 Site officiel de l'orchestre de Jean-Pierre Delpias

 

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préférés d'Yves Pézier

 

I love Luceram

 


Aux pieds de l'église Ste Marguerite

Aux pieds de l'église Ste Marguerite

 


Eglise Sainte Marguerite

Eglise Sainte Marguerite

 

 Carte postale de Luceram

Une carte postale pour les Luceramois

 

 

 

Peillon, Un de nos merveilleux villages voisins. Une splendeur.

 

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